La théorie polyvagale : le mode d'emploi de notre système nerveux
Notre système nerveux : un ami qui nous veut du bien (même si on ne lui demande rien) Discutons-enComprendre (vraiment) comment faire de son corps un allié pour éviter qu’il nous gouverne à notre insu

Un grand protecteur
La théorie polyvagale, formulée par le neuroscientifique Stephen Porges dans les années 1990, nous offre une grille de lecture à la fois moderne, scientifique et profondément humaine de nos comportements — en particulier dans les situations de stress, de prise de décision, ou de relation.
Le terme de théorie polyvagale vient du nerf vague. Le nerf vague est le nerf le plus long, le plus ramifié et le plus important du corps humain. Il est le 10èmenerf crânien (sur 12) et participe notamment à l’activation du système digestif et régule le rythme cardiaque.
Deb Dana, clinicienne, consultante, auteure et conférencière est spécialisée dans les traumatismes complexes. C’est elle qui a rendu la Théorie Polyvagale accessible.
Un mécanisme de défense
Pendant des décennies, on a expliqué nos réactions face au stress avec deux mécanismes bien connus : fuite ou attaque. Puis on a rajouté une troisième réaction : le figement (freeze). Ce comportement intervient quand on ne peut ni fuir ni attaquer.
Stephen Porges apporte un nouveau regard en découvrant que notre système nerveux autonome ne se contente pas de réagir au danger : il scanne en permanence notre environnement à la recherche de signaux de sécurité ou menace de façon totalement inconsciente. C’est ce qu’on appelle la neuroception.
Et selon ce que notre système nerveux autonome perçoit, notre nerf vague va activer la branche sympathique ou parasympathique et va conditionner nos réactions en nous mettant dans des états particuliers.

Trois états alternatifs
Selon ce que notre corps perçoit, notre système nerveux va activer trois états principaux (il existe aussi des états mixtes) :
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- Le ventral : on est connecté, calme, présent. C’est l’état favorable à la relation, l’apprentissage…
- Le sympathique : on est en alerte, prêt à réagir. C’est l’état de la mise en action, voire de défense…
- Le dorsal : on se déconnecte, on se replie, on s’éteint. C’est l’état du repos, de l’isolement.
Nous passons successivement d’un état à l’autre plusieurs fois par jour, sans que nous y prêtions attention. Tous les états ont leur fonction et ne sont ni bons ni mauvais. Certains ne sont cependant pas toujours appropriés. Un exemple flagrant et parlant, est celui de la glossophobie. Mais si, vous savez… C’est la peur de parler en public. Une des plus grande peur que nous ayons alors que, vous en conviendrez, la peur est bien plus utile face à un ours !
Des résultats durables
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Un coaching basé sur la théorie polyvagale vous permettra de mieux vous connaître et mieux vous adapter.
- Cette approche vous permettra de vous reconnecter à votre corps, à vos sensations, à vos émotions… qui sont des signaux fondamentaux pour être alignés à vos besoins et vous adapter aux circonstances
- L’objectif n’est surtout pas de chercher à éradiquer le stress, ni les sensations ou émotions désagréables (elles sont beaucoup trop utiles !)
- L’objectif est d’acquérir un super pouvoir : celui d’être en sécurité dans l’inconfort de ces sensations
- Ce super pouvoir vous permet également d’acquérir de la flexibilité vagale, et vous permettre ainsi de choisir l’état le plus approprié selon le contexte et vos objectifs
- Enfin, un accompagnement avec la théorie polyvagale vous permet de surmonter les blocages afin de vous réaliser en pleine confiance !
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